les Écoutes Privées à Marciac - à partir de janvier 2025
Concert raconté autour de Mel Bonis - 16 février 2025 à Louslitges

Les haut-parleurs électrostatiques
#1
Les haut-parleurs électrostatiques
Message supprimé
Visiter mon site ici
Répondre
#2
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
Merci pour le doc et l'explicatif clair et détaillé
Ah cette mass (membrane... qui breakdance) ! Big Grin
Répondre
#3
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
Merci Jean !
pour aller un peu plus en détails, il y a le chapître de Baxandall dans l'excellent livre de Borwick
https://nvhrbiblio.nl/biblio/boek/Borwic...%203rd.pdf

P Walker avait souvent des astuces intéressantes : pour vérifier si le matériau et l'épaisseur de la membrane ne restreignait pas la bande passante, il m'avait expliqué qu'il suffisait de tendre la membrane devant une source (un tweeter, un triangle,...) et de mesurer ou écouter la différence sans/avec membrane.
jlo : mesures acoustiques online sur loudspeakers.audio
Répondre
#4
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
(27/07/2023-20:21:23)jlo a écrit : Merci Jean !
pour aller un peu plus en détails, il y a le chapître de Baxandall dans l'excellent livre de Borwick
https://nvhrbiblio.nl/biblio/boek/Borwic...%203rd.pdf

Merci pour ce lien fort intéressant. Effectivement, le chapitre de Baxandall donne tous les détails concernant le fonctionnement des ESL. C'est très instructif de comprendre comment fonctionnent ces transducteurs qui sont vraiment à part.
Visiter mon site ici
Répondre
#5
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
(28/07/2023-07:03:44)jefourcade a écrit :
(27/07/2023-20:21:23)jlo a écrit : Merci Jean !
pour aller un peu plus en détails, il y a le chapître de Baxandall dans l'excellent livre de Borwick
https://nvhrbiblio.nl/biblio/boek/Borwic...%203rd.pdf

Merci pour ce lien fort intéressant. Effectivement, le chapitre de Baxandall donne tous les détails concernant le fonctionnement des ESL. C'est très instructif de comprendre comment fonctionnent ces transducteurs qui sont vraiment à part.

Dans ce livre, le chapitre sur les casques est lui aussi excellent.
En fait, c'est tout l'ensemble du bouquin qui est pertinent.

Sur le HP électrostatique, c'est l'article de FV Hunt sur la charge constante qui a du inciter Walker : Hunt a expliqué que la charge localement constante sur la membrane permettait de faire un HP symétrique (presque) sans distortion, quelle que soit la position de la membrane entre les électrodes. Ce qui est très différent des HP électrodynamiques.
jlo : mesures acoustiques online sur loudspeakers.audio
Répondre
#6
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
Bonjour Jean et Jean Luc,

Merci Jean pour cette approche très détaillé, comme toujours, ça aide à mieux comprendre.

On a pu voir et écouter les panneaux DIY de Jean René avec jlo, je te rejoins sur cette incroyable réalisation DIY qui sur le plan technique, en dehors d'un milieu industriel, c'est une prouesse !

Jean Luc m'expliquait lors de cette démonstration que le taux de distorsion était extremement bas de part le fonctionnement intrinsèque des haut-parleurs électrostatiques.

Je comprends par ton explication que les haut-parleurs électrostatiques, de part leurs RI, sont les meilleurs clients pour la réalisation d'un haut parleur large bande

Mais la directivité croissante d'un grand haut parleur à contraint les concepteurs à l'utilisation de plusieurs transducteurs.
Le montage concentrique en anneaux de l'époque était une super idée (sorte de coaxial à base de HP électrostatiques)

Par contre, sur un casque, on profite de cette RI et de ce taux de disto optimal, ce qui a fait la réputation des casques électrostatiques, leurs taux de disto étant sans doute inférieurs à nos seuils psychoacoustique.

Je trouve la comparaison avec le GTI 15 intéressante car on a là 2 extrêmes dans la conception ou il est facile de comprendre que le GTI va afficher une perte de rendement rapide du à son faible amortissement (+ inductance) , ce qui réduit sa bande utile aux uniques très basses fréquences, alors que le HP électrostatique, c'est un tweeter qui fait du grave....

Et pourtant, la perception de dynamique sera la même dans la bande utile du GTI, il est souvent dit à tort, que les haut-parleurs électrostatiques sont plus rapides / dynamiques à l'écoute, ce qui est faux.

Il y a surtout en terme d'audibilité, le fonctionnement dipôle du panneau et ses caractéristiques de rayonnements si particulières.

Le rayonnement avant et arrière immerge la pièce dans le son, le rayonnement arrière en opposition de phase créé une onde qui après avoir tapé les murs arrières, renvoi l'énergie qui, perçue sur la zone d'écoute, arrive avec un retard intéressant qui lui donne cette caractéristique si particulière à l'écoute, comme chaleureuse.

Je n'ai jamais regardé sur un decay, mais ça doit être intéressant à observer, notre sensibilité sur la perception en salle de la répartition fréquencielle et temporelle est très fine, c'est donc un mode d'écoute très différent, que j'apprécie beaucoup sur une musique assez lente, le piano lors des démos de JR à Ablon était très réaliste, tout comme l'est le violon que j'ai pu écouter sur des panneaux Dyptiques à Munich.

Peut être parceque le rayonnement est moins éloigné que celui d'une enceinte plus directive.

Je trouve ce rayonnement trop invasif sur de la musique rapide, ou je pense que le ratio direct / réverbéré doit se rapprocher d'un équilibre, mais là ce sont les gouts et les couleurs, dépendant de la sensibilité de chacun

On retombe sur ce qui caractérise principalement nos différentes écoutes, le type de rayonnement, le rapport direct / réverbéré et la nature de l'ITDG
Répondre
#7
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
(28/07/2023-07:56:07)jlo a écrit : En fait, c'est tout l'ensemble du bouquin qui est pertinent.

Oui, je l'ai parcouru rapidement, c'est une mine d'information.

Le chapitre 9.12 "Controls rooms" devrait être lu par tous ceux qui s'intéressent à l'acoustique. Il y a un rappel historique des différents types de cabines avec les raisons qui ont conduit les ingénieurs à les concevoir.

Un regret toutefois, dans le chapitre "Listening room" il est conseillé pour les petites pièces un TR entre 0.3 et 0.5 s. Ca demanderait plus de précision (entre 0.3 et 0.5 c'est pas la même écoute). Enfin, la notion de distance critique y est abordée, mais peu développé.

Le livre de Newell Recording Studio Design est plus précis concernant l'acoustique.

Juste mon avis.

Jean-Marc,

Je partage ton avis. Les électrostatiques offrent des avantages et quelques inconvénients dont le fonctionnement en dipôle, mais qui peut procurer une bonne réponse si correctement positionnés dans une pièce.

Personnellement, je pense que seul le HP à pavillon permet d'aller au-delà. Mais, c'est aussi un gout personnel.
Visiter mon site ici
Répondre
#8
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
Tout à fait d’accord avec toi, l’origine, le temps et la répartition des premières réflexions / puis sons réverbérés sont des critères de réglages qui font varier les plaisirs.

Des dipôles biens placés ont l’énorme avantage de ne pas trop arroser les murs (CC acoustique), d’être assez directifs en V ( donc sur le DI global) et surtout, d’offrir un ITDG très particulier, peu atténué en pression mais très retardé, d’où ce son unique.

Je n’en ai pas beaucoup parlé sur les forums, mais je fais depuis 5 ans des essais sur l’ajout de sons réverberés, sur une base d’écoute en champ très proche, au début avec des reverb + DSP, puis maintenant avec un Solaro et toujours une petite reverbe

Le champ proche (triangle de moins de 1m) permet une écoute très en amont de DC avec un fort masquage du réverberé, mais avec une assistance numérique, les HP avant et 2 HP arrières, je peux reconstruire une enveloppe réverberé variable en fréquence et en temps, ce qui permet de faire des choix par préférence psycho.

Le synoptique ouvert du solaro permet un routage des canaux droits et gauche en injection multiple de signaux dans chaque HP, la paire avant joue le direct + un réverberé digital variable, assisté des voies arrières (retard temporel du temps de vol + TR60 + compensation frequencielle du TR de la salle.

Cette assistance permet de tout virtualiser, la reverb d’une église, même l’écoute d’un dipôle dont on peut copier les valeurs retard / répartition frequencielle et niveau. Ou copier un système très directif.

La reveb permet l’ajout de colorations, j’ai donc trouvé des abaques que j’ai sauvegardé dans des présets.

Depuis la télécommande du Solaro je peux régler le TR60 et les différents presets.

C’est un sacré jouet pour le technophile que je suis

On s’intéresse trop peu à ce que l’on peu faire en terme d’assistance numérique pour virtualiser les sons réverbérés, mais il faut soit être en champ très proche, soit bénéficier d’un TR très bas, soit être hyper directif et champ proche BF.

A au DC minimum, voir très en amont .
Répondre
#9
RE: Les haut-parleurs électrostatiques
Bonjour,

Ce qui me dérange dans l'électrostatique, c'est l'image sonore.

Il est difficile de localiser la source dans l'espace vertical alors que la directivité horizontale est plutôt trop marquée.
Cela apporte une image floue en relation directe avec la hauteur des cellules.

J'ai une paire de Martin Logan Scénario qui ont des cellules de 60cm de hauteur, que je peux remplacer facilement par des cellules d'Odyssey qui mesurent quasiment le double, il n'y a que 3 fils à brancher, la HT est la même.

A l'écoute, l'image est beaucoup plus crédible avec les cellules de 60cm, la localisation des instruments est bien meilleure.

L'avantage des électrostatiques réside dans l'extrême légèreté de la membrane qui rend un son très naturel.
Un autre avantage est l'absence de circuit magnétique générateur de distorsion par courants de Foucault.
Le fonctionnement en dipôle contribue à l'image sonore qui emplit la pièce mais n'améliore pas la directivité.

Les principaux inconvénients sont plus nombreux :

- Faible rendement, donc obligation de grandes cellules
- Générateur HT et transformateur de modulation indispensables
- Directivité très marquée, voire même gênante

- Haut-parleur relais pour le grave quasiment obligatoire
- Faible durée de vie des cellules

Le raccordement des cellules (grandes surface et faible excursion) avec un HP à cône (faible surface et grande excursion) est plutôt difficile.

Bien sûr, tous cela n'est que mon avis.

Au final, je préfère mes Papillons... Wink

Cdt, 
Gérard
NAS Synology, RaspberryPI 3B+ carte Allo Digione Signature,  DAC SMSLSU9 ampli Hiraga 30W modifié, enceintes DIY "Papillon" V2, enceintes Martin Logan Scénario,  Jedi, Jack Russel audiophile.
Répondre


Atteindre :


Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)