Pour compléter :
Les Hp non aucun problème d'accélération en général. Ce sont des passes haut. La capacité de retranscrire les variations rapides dépend de la limite haute de leur bande passante et rien d’autre.
Donc un HP filtré avec un passe bas sera par définition limité en accélération. Même le meilleur de tous.
Alors ou sont les problèmes? Vous ne trouverez pas la solution dans les valeurs des paramètres TS des HP c'est peine perdu.
Les premiers problèmes viennent de la non-linéarité du système mobile suivant la course de équipage
mobile. On observe les choses suivantes :
- Variation de la raideur des suspensions,
- Variation de la raideur du spider,
- Variation d’inductance de la bobine
- Une variation du facteur de force BL.
Tout la belle simulation avec des paramètres constant s'envole et la linéarité qui l'accompagne aussi.
Bref si vous voulez vérifier la qualité et la capacité d'un HP vous devez mesurer l'amplitude qui permet d'obtenir un maintien de la linéarité de réponse.
C'est une simple mesure de THD à fort niveau et basse fréquence rien d'autre. Vous pourrez augmenter la qualité en augmentant sa coupure basse par filtrage acoustique ou électrique.
Maintenant vous me direz les grands HP se déplacent moins au niveau de l’équipage mobile pour fournir le même niveau SPL. C’est parfaitement vrai, mais ce n’est pas sans contre parties qui vont introduire la deuxième cause de problème.
Le fractionnement des membranes.
Aucune membrane n’est capable de s’affranchir de ce problème. Si le précédent problème limite la linéarité du système dans les basse fréquence ce second problème intervient dans les moyennes et haute fréquence suivant la taille des membranes. En fait la contrainte mécanique qui permet de déplacer la surface se transmet à une vitesse finie qui dépend beaucoup de la raideur du matériau. A haute fréquence, la membrane ne se comporte pas comme un piston mais comme une plaque qui vibre. Le problème est connu depuis 1807.
https://www.laboiteverte.fr/du-sable-sur...-vibrante/
Les conséquences sont multiples. Comme pour la réponse d’une pièce, il se forme des modes de résonnance à la surface de cette dernière. Ce qui entraine un étalement du signal dans les plus haute fréquences par résonnance. Le decay et nettement moins bon. Vous obtiendrez également des pics de réponse très prononcés à ces fréquences de résonnance. Inutile de dire que le comportement transitoire est forcément moins bon. Cela s’accompagne également de non-linéarité avec des mesures de THD beaucoup moins bonne.
La vibration de la surface qui ne se comporte plus en phase comme un simple piston, va également introduire des accidents dans la directivité avec une réponse hors axes très chaotique.
C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de répartir la bande passante sur plusieurs hauts parleurs.
Vient alors un troisième type de problème.
Le raccordement des voies.
Plusieurs défis sont à gérer :
Au point, d’écoute de l’enceinte, Il faut que les phases se superposent sur une large bande de recouvrement pour le passe-haut et le passe-bas. Il faut que le délai de groupe soit également identique au PE pour les deux voies raccordées. Enfin l’écartement des voies ne doit pas être trop grand devant la longueur d’onde de raccordement, sinon vous allez avoir des lobes très prononcés au niveau de diagramme de directivité de l’enceinte.
Si vous ne soigné pas se raccordement vous n’obtiendrez jamais une bonne réponse et cela donnera une enceinte qui semblera beaucoup moins dynamique.
Maintenant arrive un dernier problème qui lui est quand même moins important.
Le délai de groupe :
Si vous multiplier les voies vous devez augmenter la pente de coupure des filtres et vous vous retrouvez avec une forte variation du délai de groupe. Cela ce traduit par une moins bonne réponse impulsionnelle qu’un HP large bande (Etalement de l’impulsion). Donc à condition de bien raccordé les voies, en contrepartie vous avez : un meilleur decay, une plus faible THD et IMD et une bien plus grande capacité dynamique.
Contrairement aux précédent problèmes ce dernier peut-être entièrement compensé par un filtre FIR appliqué au signal d’entré de l’amplificateur.
On peu ajouter à cela tout le comportement de l'enceinte avec les modes internes qui doivent être amorties et ne pas interférer avec la membrane, la vibration des parois etc...
Mais tout cela ne concerne que l’enceinte. Pour la dynamique, le facteur le plus important et qui domine tout ce qui a été dit précédemment c’est la réponse du local avec son acoustique. Pas de bon local et de bon placement dans ce local, pas de dynamique même avec la meilleure enceinte du monde.
(17/07/2023-09:49:56)Daniel16 a écrit : (17/07/2023-06:46:00)Ragnarsson a écrit : La dynamique perçue est celle du champ acoustique. Ecart entre les plus grand et plus petit son perçu.
C’est l’ensemble électroniques, haut parleurs et pièce qu’il faut considérer.
La distorsion amène à une diminution de la puissance du signal fondamental qui la génère.
La quantité de champ diffus à un impact sur la dynamique.
Les modes propres ont un impact sur la dynamique perçue
La position d’écoute a un impact
La directivité des enceintes a un impact
Le comportement electromécanique des haut parleurs a un impact
La surface émissive des vaut parleurs a un impact
Le facteur d’amortissement de l’ampli et sa bonne tenue dans le grave a un impact
La polarisation de l’ampli a un impact sur les signaux faibles limite basse à bien reproduire pour maximiser la dynamique
Dépend de l’individu et de l’état de son système auditif.
…
Bonjour Ragnarsson,
J'ai un peu de mal avec ces 2 facteurs qui sont en réalité liés à la taille du lieu d'écoute.
Une PSI A 25 avec un caisson d'extrême grave ( pas forcément avec un 46 cm ... ) procurera peut-être même une meilleure sensation de dynamique écoutée à 2.5m dans 30 m2 qu'un château XXXXXL écouté à 10m dans 500 m2.
Pour moi, même si l'évocation éphémère sur ce forum de la notion d'impédance acoustique de rayonnement à soulevé momentanément un doute, je ne suis toujours pas convaincu qu'une grande surface de rayonnement procure une sensation de dynamique supérieure à une plus petite.
Si j'utilise plus de surface au fur et à mesure que F baisse, c'est pour tenir le SPL sans distorsion.
Mais si j'avais les moyens, les 8 pouces de Purifi feraient probablement le job tout autant.
.... en aparté, ces 21 cm à membrane lourde illustrent assez bien l'absence de corrélation entre masse et rapidité, y compris ici dans la bande médium ...
... Daniel...
C'est une question de rapport champ direct sur premières réflexion plus réverbération.
Une grande membrane ou même un baffle d'enceinte plus grand donnera un meilleur ratio direct sur diffus par son mode de rayonnement.
Encore mieux un montage "inwall" est bien plus favorable pour les basses et moyenne fréquences et donnera une impression de plus de dynamique avec un DC plus importante à basse fréquence
Pour information à condition de créer une zone libre de première réflexion spéculaire, la DC peut être estimée par la formule suivante.
DC = √( Q x A / 50)
Q est l'indice de directivité des enceinte (en fonction de la fréquence)
A est la surface équivalente d'absorbant dans le local (en fonction de la fréquence) en m2 et DC en m
On remarque que la distance critique varie avec la fréquence.
Maintenant en dessous de la fréquence de transition du local la distance critique n'est plus calculable. Cette fréquence dépend du volume et du Tr du local à basse fréquence.
On voit qu'un petit local demandera souvent plus de traitement en proportion pour avoir un FS bas et une DC correcte. Ce qui aura un énorme impacte sur le rendu à basse fréquence.